
Bruxelles côté nature : un week-end entre parcs, jardins et balades bucoliques
Loin des clichés des moules-frites et du Manneken-Pis, Bruxelles dévoile son visage le plus inattendu, celui d’une capitale verte où la nature s’épanouit à chaque coin de rue. Un week-end ne suffit pas à explorer tous ses recoins verdoyants, mais donne un aperçu de cette métropole où les parcs centenaires côtoient les jardins contemporains. Les promeneurs découvrent alors une ville qui respire, où le chant des oiseaux répond au bourdonnement urbain.
La découverte des parcs et jardins du centre historique de Bruxelles
Au cœur de Bruxelles, les espaces verts racontent une autre histoire de la ville. Moins connus que la Grand-Place, ces écrins de verdure méritent pourtant le détour. Pour rejoindre la capitale belge, des plateformes de réservation, comme Omio, facilitent le voyage de Paris à Bruxelles en bus. Une fois arrivé, le premier arrêt se trouve être le Mont des Arts. Ce balcon végétal surplombe la ville basse. De ses terrasses fleuries, le regard embrasse un panorama spectaculaire sur les toits bruxellois et la flèche gothique de l’hôtel de ville.
À quelques minutes de marche, le Parc royal dévoile son architecture végétale héritée du XVIIIe siècle. Ses allées rectilignes, bordées de marronniers et de tilleuls, dessinent un jardin à la française où les statues de divinités antiques semblent figées dans le temps. Dans ce même quartier, le jardin du Petit Sablon compose un tableau plus intimiste. Dans un style néo-Renaissance, il enchâsse ses parterres fleuris dans des colonnes et des grilles en fer forgé. Quarante-huit statues en bronze semblent monter la garde pour préserver la quiétude du lieu.
Les parcs majestueux des quartiers européens de Bruxelles
Entre deux réunions, les fonctionnaires européens s’échappent vers le parc du Cinquantenaire. Cette étendue verte de 30 hectares, mise en lumière lors d’expositions, respire la grandeur du XIXe siècle avec son arc de triomphe qui se dresse vers le ciel de Bruxelles. Les pelouses accueillent les sportifs du dimanche et les jardins thématiques attirent les amateurs de botanique. Les familles s’y retrouvent souvent pour des pique-niques à l’ombre des grands arbres.
À quelques rues de là, les jardins de la Maison d’Érasme cultivent une autre ambiance. Ce havre de verdure médiéval recrée l’atmosphère du XVe siècle avec ses carrés de plantes médicinales et son verger aux variétés anciennes. L’odeur des herbes aromatiques guide les visiteurs à travers les allées pavées.
La nature sauvage aux frontières de la capitale
S’aventurer dans les communes périphériques de Bruxelles réserve de belles surprises aux amateurs de nature. La forêt de Soignes s’étend sur près de 4 400 hectares, telle une cathédrale végétale aux colonnes de hêtres centenaires. Ses sentiers balisés serpentent entre les futaies et les clairières, où le soleil perce à travers la canopée. Au fil des saisons, champignons et fleurs sauvages tapissent le sous-bois.
Plus au sud, le bois de la Cambre transforme Uccle en destination champêtre. Ce prolongement de la forêt de Soignes bat au rythme des week-ends bruxellois. Son lac artificiel accueille une île romantique, accessible par un petit bac. On retrouve aussi le parc de Woluwe. Celui-ci déroule ses paysages romantiques le long de trois étangs reliés par des chemins sinueux. Les saules pleureurs se mirent dans l’eau, pendant que les hérons guettent leur proie. Ce parc à l’anglaise attire nombre de photographes, mais aussi des sportifs qui profitent de ses reliefs vallonnés. Bruxelles et ses environs promettent donc des activités variées pour les amateurs de nature.